Conseil en Restauration & Nutrition

Dans une démarche wellness globale, il est peu recommandé de faire l’impasse sur la nutrition.

Dans une enquête Ipsos récente, 57% des Français se disent prêts à payer “un peu plus cher pour manger sain”. Il y a donc une vraie volonté à retrouver plus de choix en matière d’alimentation et de nutrition, notamment en restauration hors domicile. En parallèle, certains professionnels s’accordent à dire que cela ne pèse aujourd’hui qu’à 36 % dans leurs orientations. Un besoin client qui est donc clairement éludé et réduit au silence alors qu’il pourrait avoir le double avantage de satisfaire la clientèle et être générateur de profit supplémentaire.

Selon une étude de Kantar Worldpanel, un tiers des foyers français comptent désormais au moins un “flexitarien”. Comprenez, un individu qui “limite sa consommation de viande, sans être exclusivement végétarien”. Et oui, car les mœurs évoluent et nous devons aller plus loin que la démarche « manger bio » (qui reste encore très floue dans la pratique) ou « manger local ». Il faut aussi « manger responsable » aujourd’hui, et associer la démarche nutrition à une démarche de mieux-être, en limitant la consommation de produits qui posent de plus en plus de problèmes de digestion, voire certains allergènes. Rappelons qu’en France, une personne sur 5 souffre de troubles chroniques (douleurs abdominales, ballonnements, migraines, douleurs articulaires, aphtes…) qu’aucun traitement ne soigne de manière satisfaisante. Le consommateur veut manger plus sainement mais toujours avec autant de plaisir.

Le curiste est dans une quête de mieux-être. Il recherche une amélioration de ses conditions de vie. Les cures émergentes répondent à des besoins du type amélioration du sommeil, gestion du stress, gestion des émotions, etc… Ces cures doivent offrir une nutrition en cohérence avec la démarche amorcée.